De longs moments d'urgence. Je m'obstine à ne rien voir. Je reçois des baisers de Madrid, je sue sous les projecteurs. La vie continue et je la voile de rideaux enfumés, je ferme les yeux et sens mon corps qui gueule d'être en vie. J'ai des pierreries affûtées aux reins, émeraudes et saphires; j'en ai la chair tout entaillée.
Au fond de moi comme un joyau d'arsenic, les volutes rouges me teignent lentement la peau. Je ferme les yeux parce que je ne sais pas. Je vis par cris, par spasmes. Je m'appuie aux baisers qui viennent ou aux regards qui flanchent. Je me poudre de célibat.
La méduse cubique
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J'aime les mathématiques et la programmation, et j'ai décidé de m'en
servir pour dessiner. Pour ce projet, j'ai tout d'abord écrit une équation
paramétriq...
8 years ago
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