Ce sont là les premières vagues, à retardement. Tout ceci me manque délicieusement. Toi ailleurs, pourtant ici, tous les jours, ici si près du coeur qu'il me manque un souffle sur deux.
Je découpe des images et les colle sur des papiers de couleur, pour toi. Je vis entourée d'hommes et de femmes qui me voient et que je vois, nos souffles se mêlent, nos jours et nos soleils sont les mêmes, pourtant je suis ailleurs. Ton profil m'est perdu, mais il m'emplit toute la tête. La conscience embuée, le jugement à plat, le sexe hurlant, je n'arrive pourtant à rien qui ne me ramène pas à toi.
Je rêve à février, à ce que je porterai, à te soulever à bout de bras avec une force nouvelle, à comment mon corps aura changé. Et le tien. Son goût, sa couleur. Fermer les yeux m'entaille d'un panorama de toi.
Tes doigts boudinés que je reconnais sur mon écran. Tes souliers dans mon placard. Tes jouets sous mon lit. Tes cheveux dans une enveloppe. L'encre de tes mots sur ma table de nuit.
You are here, once removed, and I trip over your steps. Tu me manques tant qu'il n'y a rien, plus rien que cette invisible présence.
La méduse cubique
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J'aime les mathématiques et la programmation, et j'ai décidé de m'en
servir pour dessiner. Pour ce projet, j'ai tout d'abord écrit une équation
paramétriq...
8 years ago
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